Quel est le profil du citoyen qui pollue la nature ?

Déchets présents dans la nature

 

La lutte contre la pollution de l'environnement est un enjeu majeur de notre société et un défi économique. A côté des industries qui rejettent encore des polluants, il y a des citoyens qui ne se privent pas de se débarrasser n'importe où de leurs ordures. Des canettes, des bouteilles, des mouchoirs, des plaques de plâtre, etc... qui s'amoncellent le long des routes et des chemins, à la lisière des forêts et dans les bois. En plus de donner une image sale de nos régions, ces ordures peuvent être nocives pour la biodiversité et dangereux pour les animaux de ferme et sauvages. Même nos animaux de compagnie pourraient être blessés par un débris de canettes en aluminium.

 

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Qui est le pollueur qui dégrade la nature ?

 

Le buveur de bières qui ne respecte pas l'environnement

 

A voir le nombre de canettes en aluminium de Jupiler, de CaraPils, de Maes qui jonchent les bords des routes et des chemins, il ne fait aucun doute que le responsable est la personne qui se paye une petite bière dans sa voiture et qui, celle-ci une fois terminée, jette sa canette par la fenêtre ouverte de son véhicule. Une pratique courante qui fait que la Belgique est championne du monde du jet de canettes vides Jupiler. Un comportement qui en plus d'être incivique coûte extrêmement cher à la collectivité. Toutes ces canettes doivent être ramassées une par une par les employés communaux et régionaux qui s'emploient à la protection de la nature.

 

Pochettes préservatifs Durex

 

L'infidèle qui ne respecte pas l'environnement

 

Dans cette catégorie de pollueurs, nous pouvons également mentionner le chaud lapin qui a un besoin compulsif de faire l'amour, dans des coins plus ou moins discrets, en pleine nature. Pour sa part, l'infidèle, qui ne voudra pas que sa compagne ou sa femme soit au courant de sa tromperie, jettera son préservatif et l'emballage de celui-ci à même le sol.

 

Le fait de se protéger des maladies transmissibles sexuellement est évidemment une bonne chose... néanmoins il est tout aussi important de penser à protéger l'environnement.

 

Commentaires, postés sur Facebook, sur ces déchets jetés dans la nature :

 

C'est une bonne chose que ces pollueurs ne se reproduisent pas !

 

Au moins ils ont compris qu ils ne devaient pas se reproduire 

 

Le pique-niqueur qui ne respecte pas l'environnement

 

Beaucoup d'entre nous et plus particulièrement les habitants des grandes villes, sont heureux de passer une journée en pleine nature, loin des bruits et du stress que l'on peut subir au sein des métropoles. Les chants des petits oiseaux sont tellement bénéfiques et enchanteurs que les pique-niqueurs d'un jour oublient qu'il est important de respecter les espaces naturels. Les emballages qu'ils soient en aluminium, en plastique, en papier, etc... doivent être ramenés chez soi afin de procéder à leur tri et ainsi faire en sorte qu'ils suivent la filière de recyclage.

 

Le principe est plutôt simple : l'endroit où a eu lieu le pique-nique convivial doit être aussi propre au départ des convives qu'à l'arrivé de ceux-ci.

 

Déchets au pieds d'une poubelle publique

 

Le promeneur qui ne respecte pas l'environnement

 

Cela peut paraître anodin de jeter son mouchoir, son chewing-gum, son emballage de bonbon ou sa canette lors de son parcours pédestre. Une mauvaise habitude qui fait que ces déchets qui jonchent le sol sont une véritable plaie pour la protection de la nature.

 

Le fumeur qui ne respecte pas l'environnement

 

Là où il est intéressant de profiter d'une atmosphère un peu moins polluée, certains ne peuvent s'empêcher de fumer une cigarette. Celle-ci finie sera jetée dans les fourrés. Un geste qui en plus d'être un potentiel risque d'incendie, génère une pollution des sols durant de longue années. Il faut savoir qu'un mégot de cigarette peut mettre 1 à 5 ans avant de se décomposer entièrement.

 

Le chasseur qui ne respecte pas l'environnement

 

Malgré les spots publicitaires et le marketing intensif des fédérations de chasseurs, l'individu qui tue des animaux, n'a pas un impact environnemental positif. Le simple fait de tirer des cartouches aux plombs afin d'abattre un animal laisse des traces durables. Selon le journal Libération, ce sont 21 000 tonnes de ce métal lourd qui sont déversées dans les champs et dans les bois par les adeptes de la chasse au sein de l'Union Européenne. Le plomb est un des éléments les plus toxiques pour les animaux et les humains. C'est pour cette raison évidente que celui-ci a été banni de la plupart des produits comme les peintures, les canalisations ou l’essence. Dans la nature, les animaux sont principalement intoxiqués par le plomb suite à l'ingestion de nourriture (65 %) et de liquide minéral (20 %) provoquant le saturnisme animal.

 

Le travailleur en bâtiment qui ne respecte pas l'environnement

 

Les travaux de construction et de rénovation peuvent être une source de pollution. En effet, ceux qui font des travaux immobiliers sont souvent amenés à utiliser des produits chimiques dangereux pour la santé humaine mais également pour l'écosystème. Dans certains cas, des professionnels du bâtiment n'hésitent pas à se débarrasser, à l'abri des regards, de leurs encombrants dans la nature afin d'éviter certains contrôles. C'est également une pratique des bricoleurs du dimanche qui préfèrent déverser leurs matériaux à la lisière d'un bois ou dans un champs afin d'éviter de faire la file au parc à conteneurs de leur commune.

 

Tout ces déchets (plaques de plâtre, briques, tuyaux en caoutchouc ou en pvc, châssis en bois ou en plastique, pots de peintures, etc...) n'ont rien à faire dans la nature et doivent être recyclés de manière correcte.

 

Le toxicomane qui ne respecte pas l'environnement

 

Il est évident, que lorsque une personne jeune ou moins jeune s'injecte des produits toxiques dans le bras, il n'en à rien à faire de l'environnement. Tout comme il se détruit à petit feu dans un nuage d'illusions et de phantasmes, il laisse derrière lui les traces de son mal-être. Ces déchets qui peuvent être des sachets ayant contenu des produits stupéfiants ou des seringues polluent également nos espaces verts. De plus, les seringues contaminées ou non sont des objets médicaux qui peuvent aussi bien blesser des enfants que des animaux.

 

Déchets présents dans la nature

 

Le citoyen lambda qui ne respecte pas l'environnement

 

A côté de ces grandes catégories de pollueurs souvent récidivistes, il y a les petits gestes inciviques d'une partie de la population. Pris individuellement, pas vraiment gravissime mais qui multipliés par le nombre d'habitants est catastrophique. Des actes qui englobent le jet de mégots, d'emballages de bonbons, de papiers, etc... au sol. A côté de ces gestes courants, il y a également un comportement de certaines personnes qui peut être considéré comme du mimétisme. Comme par exemple, le fait de déposer, près d'une poubelle publique remplie, sa canette au sol au milieu d'autres détritus. L'individu se sent dans son droit vu que d'autres le font. Il est donc normal pour lui d'y ajouter son déchet au lieu de le ramener chez soi en se disant qu'un de plus ou un de moins, cela ne fera pas de différence. Ce comportement a un impact environnemental et un coût social important pour la société. Un préjudice écologique que ces personnes indélicates n'ont pas conscience.

 

Le rebelle qui ne respecte pas l'environnement

 

Dans cette catégorie, nous pouvons retrouver une population plutôt jeune, adolescente en mal avec la société en général. Même si l'écologie, le climat, les grands défis mondiaux les intéressent et parfois les mobilisent, ils n'ont pas beaucoup de respect pour leur environnement proche. Habitant majoritairement dans les métropoles, leur attitude destructrice peut avoir des répercussions dans la nature.

 

La personne âgée qui ne respecte pas l'environnement

 

A contrario de la catégorie précédente, il existe une petite frange de la population âgée qui est aigrie. Généralement déjà pollueuse dans le passé, elle continue à salir l'environnement. L'avenir et l'écologie ce n'est plus son problème. Et même si elle a des enfants et des petits-enfants, le sort des générations futures, elle s'en contrefout. Le droit de l'environnement n'est pas une question de génération mais l'affaire de tous les citoyens.

 

Le citoyen passif qui ne respecte pas l'environnement

 

A voir le manque de mobilisation contre ces pollutions visuelles et nocives, nous pourrions penser à juste de titre que la majorité des citoyens s'habitue à vivre au milieu de la crasse. Ceux-ci vont bien pousser un coup de gueule sur les réseaux sociaux et montrer quelques photos d'incivilités flagrantes mais après plus rien. Si les ordures ne sont pas ramassées, elles risquent fort de s'enfoncer dans les sols, de se dégrader, de polluer les terres et l'eau durant des centaines d'années.

 

Il y a bien les campagnes de nettoyage faites par des bénévoles qui exposent fièrement les sacs de détritus ramassés. Cette initiative est louable mais dérisoire face à la problématique. Même les employés communaux ou régionaux sont découragés de voir leur travail sur les voiries souillé peu de temps après leur passage.

 

Soyons acteur de notre destin et non uniquement spectateur

 

Le politique indifférent qui ne respecte pas l'environnement

 

Terminons cette liste non-exhaustive avec une catégorie qui a le pouvoir de changer les choses, de pouvoir mettre fin à un laxisme qui dure depuis des dizaines d'années. Une indifférence générale des partis politiques qui a abouti à ce que nos villes et nos campagnes deviennent des décharges à ciel ouvert. Et ce ne sont pas les campagnes de sensibilisation à la protection de la nature qui changent les choses.

 

L'excuse, toute trouvée et souvent avancée à cette situation de plus en plus catastrophique, est qu'il est difficile de confondre les responsables de ces incivilités. Il est exact qu'il est difficile de repérer celui qui jette son mégot ou sa canette à terre, celui qui détruit des bancs dans un bois, dégrade un édifice, une demeure avec un graffiti. Il faudrait un agent derrière chaque arbre ou à chaque coin de rue aussi bien le jour que la nuit. Mais face à cette évidence, il serait déjà intéressant d'être, au niveau de la justice, plus ferme avec tous ceux reconnus coupables d'actes d'incivilités. Des peines d'intérêt générales qui mettraient les pollueurs face à leurs responsabilités. 

 

Sans courage politique, la situation ne fera que se dégrader.

 

La protection de l'environnement devra passer par la mise en place d'actions au niveau communal, régional, fédéral et européen. Toutes les autorités compétentes doivent coordonner leurs forces et proposer des projets cohérents. Mais pour cela, il n'y a qu'une mobilisation massive de la population pour y parvenir sans quoi vous et vos enfants continuerez à vivre dans la crasse.

 

Déchets présents dans la nature

 

Réagir durablement face à la pollution au quotidien

 

Lutter contre la pollution de l'environnement ne se limite pas à la prise de mesures politiques mais fait également appel à la responsabilité individuelle. Se mobiliser pour les défis climatiques, contre la déforestation en Amazonie est la preuve d'une prise de conscience. Néanmoins, il ne faudrait pas oublier que chaque petit geste au quotidien participe également à rendre la planète plus propre. Chacun peut agir pour réduire l'empreinte écologique en limitant sa consommation et en étant plus vigilant dans le traitement des déchets. Il est important de trier correctement ses déchets ménagers et de privilégier les produits recyclables et/ou biodégradables. Ce n'est qu'ainsi que l'objectif de protéger à terme la Terre et les espèces naturelles pourra être atteint. Un devoir qui incombe à tous les industriels mais également à tous les citoyens de cette planète.

 

Le principe du pollueur-payeur

 

Malgré les efforts de la majorité des citoyens qui participent au tri de leurs déchets, il y a une minorité qui a un malin plaisir à porter atteinte à l'environnement. Malgré les campagnes de sensibilisation, ces individus continuent à dégrader la nature. Il est donc normal que ceux-ci soient identifiés et pénalisés afin de leur faire comprendre que protéger la nature est une obligation. Sans cette politique répressive, ce seront toujours les citoyens soucieux de la sauvegarde de la biodiversité qui seront pénalisés et devront payer de plus en plus de taxes. Pour exemple, le ramassage des déchets sur les principales routes nationales et les autoroutes situées en Wallonie a eu un coût d'environ 7 500 000 euros en 2015.

 

Les sanctions contre les pollueurs en Belgique

 

En Belgique, la lutte contre la pollution environnemental est confié aux trois entités fédérés (Région Bruxelloise, Wallonie et Flandre).

 

La lutte contre la pollution en région Bruxelloise

 

Les agents de Bruxelles Environnement des communes ou de la police sont mobilisés afin de sanctionner toutes les infractions en matière d'environnement aussi bien dans les rues que dans les espaces naturels. Les amendes en cas d'infractions environnementales peuvent être pénales ou administratives :

 

  • Infractions pénales : Dans le cas où le procureur du Roi le décide, la personne suspectée d'avoir commis un délit environnemental peut être convoquée devant le tribunal correctionnel. Une sentence de privation de liberté de huit jours à deux ans et/ou une amende de 50 à 100 000 euros peut être prononcée.

  • Infractions administrative alternative : Dans la perspective où le Procureur du Roi classe l'affaire sans suite, Bruxelles Environnement peut décider d'agir. Qu'il s'agisse d'une infraction mineure ou importante, le Code de l'inspection permet, en principe, de sévir par une amende administrative d'un montant entre 50 et 62 500 €. Ces amendes peuvent être augmentées en cas de multiples infractions ou de récidive, jusqu'à un plafond de 125 000 €.

 

Sacs de déchets et ordures dans la nature

 

La lutte contre la pollution en Wallonie

 

Un nouveau décret visant à lutter contre la délinquance environnementale est entré en vigueur le 01 juillet 2022. Une augmentation des moyens financiers et techniques est prévue afin d'être plus efficace contre la pollution sur le terrain. Pour ce faire, des agents "constatateurs" seront engagés. Les amendes sont également doublées.

 

  • Les amendes pour les infractions de deuxième catégorie sont doublées, allant de 150 à 200 000 € maintenant, contre 50 € à 100 000 € auparavant. Des exemples d'infractions de seconde catégorie : balancer son mégot dans le caniveau ou dans la rue, brûler ses ordures à l'air libre, jeter des bidons d'huile sur la voie publique.

  • Pour des infractions de troisième catégorie, les montants sont de 50 à 15 000 € (contre 50 à 10 000 € auparavant).

  • Les amendes pour les infractions de quatrième catégorie, elles, s'élèvent de 1 € à 2000 € (contre 1 € à 1000 € par le passé).

 

La lutte contre la pollution en Flandre

 

En région flamande, les déchets qui s'accumulent dans les espaces publiques et la nature coûtent des millions d'euros à la collectivité. Ce sont des milliers de tonnes de déchets qui sont collectés chaque année. Dans ce cadre, les autorités compétentes flamandes ont décidé de lutter contre les incivilités et de punir tous ceux qui jettent leurs déchets dans les villes, dans la nature et sur la plage. Les montants des amendes peuvent monter à plusieurs centaines d'euros selon le déchet et s'il y a récidive.

 

Les sanctions contre les pollueurs en France

 

En France, les délits environnementaux sont poursuivis et peuvent être sanctionnés par des amendes et/ou des peines d'emprisonnement. L'article L.415-3 définit le cadre légale en cas de non respect de la nature. Les peines encourues peuvent être de trois ans de prison et de 150 000 € d'amende.

 

Ils sont perdus

#BE2412664 - Chat perdu

WLG - Pilou — Chat perdu Belgique à Seraing — 20/11/2024

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  • Couleurs Beige grise
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  • Comportement Peureuse
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WLG - Pilou
#BE2412652 - Chien perdu

WBR - Blues — Chien perdu Belgique à Waterloo — 19/11/2024

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WBR - Blues
#BE2412643 - Chat perdu

WBR - Moon — Chat perdu Belgique à SAINTES — 13/11/2024

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WBR - Moon
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WLG - Boul — Chat perdu Belgique à Awans — 13/11/2024

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  • Type de pelage Court
  • Comportement Sociable
  • Castré/stérilisé Oui
WLG - Boul

Ils ont été trouvés

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 Chat trouvé Belgique à Namur — 15/11/2024

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WNA - Inconnu
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  • Comportement Gentil, pas très peureux
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Chat trouvé Belgique à Molenbeek-Saint-Jean — 08/10/2024

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Chat trouvé Belgique à Wasmes — 24/09/2024

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